Une femme vous trompe de cette façon troublante – Nietzsche

 

L’image que vous avez de l’amour est un mensonge, non pas parce que vous êtes naïf, ni parce que vous êtes faible, mais parce qu’on vous a appris à croire en une illusion soigneusement construite. On vous a dit que l’amour est don de soi, pureté, connexion spirituelle ; que la femme est un être élevé, délicat, moralement supérieur ; que son amour est désintéressé, que sa tendresse est inconditionnelle.

Et si je vous disais que tout cela est une illusion, qui ne sert qu’à vous maintenir aveugle, une illusion qui vous empêche de voir la réalité brute, stratégique, inconfortable? Et si Nietzsche avait raison? Friedrich Nietzsche ne détestait pas les femmes, il les comprenait, les observait sans les lunettes brisées de la morale chrétienne ou du sentimentalisme romantique, et ce qu’il a vu était cela : elles ne sont pas des créatures faibles, ni innocentes, ni moralement supérieures, elles sont des stratèges, du pouvoir pur déguisé en vulnérabilité.

 

Et vous, vous êtes le sot utile qui croit encore que la délicatesse est une faiblesse. Erreur. Depuis notre plus jeune âge, on nous enseigne à idéaliser, à projeter, à voir chez l’autre ce qui nous manque. Mais Nietzsche nous met en garde : ce que vous projetez sur l’autre vous éloigne de la vérité. Vous n’aimez pas une femme, vous aimez ce que vous croyez qu’elle est, ce que vous avez besoin qu’elle soit, ce qui vous convient qu’elle soit. Mais elle n’est pas cela, elle est bien plus : c’est l’instinct, la survie, le calcul.

Pas par haine, mais par la nécessité de s’adapter à un monde qui l’a toujours exclue du pouvoir visible. Alors, elle a appris à dominer dans l’ombre, tandis que vous cherchez à comprendre, elle analyse vos fissures. Tandis que vous rêvez de fusion des âmes, elle calibre jusqu’où elle peut influencer sans que vous ne le remarquiez. Pas parce qu’elle est manipulatrice par nature, mais parce qu’elle a été poussée sur le terrain du pouvoir invisible. Et là, Nietzsche a été clair : le pouvoir le plus efficace est celui qui ne se voit pas, celui qui opère dans le silence, celui qui déplace sans toucher.

 

Vous croyez que l’amour est égalité ? Nietzsche rit. Pour lui, l’amour entre l’homme et la femme n’est pas une danse harmonieuse, c’est une guerre cachée, une lutte pour le pouvoir camouflée sous la passion. Une lutte de volontés qui s’habillent en romance pour ne pas effrayer l’autre. Mais le jeu est clair : qui influence qui? Qui cède le premier? Qui contrôle le désir de l’autre? Telle est la vraie dynamique, et ceux qui ne voient pas cela perdent.

Cela vous semble sombre? C’est la vérité, et c’est ce que Nietzsche exige de nous : arrêter d’idéaliser, arrêter de moraliser, arrêter de cacher nos pulsions sous des masques éthiques. L’amour n’est pas pur, c’est une stratégie évolutive, c’est du désir, de l’ego, du besoin. Cela ne le rend pas mauvais, cela le rend humain, et l’humain est toujours ambivalent.

Nietzsche ne méprise pas les femmes, il méprise la caricature que les hommes en font. Cette image de la muse pure, de la dame qui attend, de la figure angélique qui réhabilite l’homme de sa brutalité, cette image, dit Nietzsche, est une farce. Et le pire, c’est que beaucoup préfèrent cette farce à la vérité, car la vérité implique de l’inconfort, implique d’accepter que la femme aussi désire, aussi lutte, aussi utilise le pouvoir à sa manière.

 

Et voici le coup le plus fort : cette prétendue moralité féminine, cette supériorité éthique qui est tant célébrée, n’est pas une vertu, c’est de la survie, une adaptation stratégique à des siècles d’exclusion. Vous ne pouvez pas dominer le monde extérieur, dominez le monde intérieur de l’autre, apprenez à être indispensable, pas par la force, mais par l’influence. C’est le pouvoir psychologique, c’est le contrôle relationnel, et Nietzsche le voyait avec une clarté effrayante.

 

Où vous situez-vous dans tout cela? Qui êtes-vous dans cette guerre secrète? Le romantique qui se donne sans conditions, ou celui qui ose regarder au-delà du voile? Parce que la vérité est celle-ci : si vous ne voyez pas le jeu, vous faites partie du plateau. Si vous croyez que l’amour est un refuge, vous ne comprenez pas que c’est aussi un champ de bataille. La femme, dit Nietzsche, n’est pas inférieure, elle est autre chose. Elle fonctionne avec d’autres règles, non parce qu’elle est différente en essence, mais parce que l’histoire l’a forcée à développer d’autres armes. Là où l’homme élève la voix, la femme murmure. Là où l’homme exige, la femme influence. Et dans ce contraste, elle a perfectionné un type de pouvoir qui n’a pas besoin d’être reconnu pour être efficace, un pouvoir qui ne cherche pas de légitimité car il a déjà des résultats.

Vous croyez encore que l’amour peut tout ? Elle sait que l’amour est un outil de plus ; parfois une arme, parfois un bouclier, mais toujours fonctionnel. Tandis que vous déclarez votre amour comme une forme de rédemption, elle le calcule comme un investissement. Il y a du don? Oui, mais conditionné. Il y a de la tendresse? Oui, mais stratégique. Et cela ne la rend pas froide, cela la rend lucide.

 

Cela vous met mal à l’aise? Eh bien, c’est le but de cette vérité. Nietzsche n’a pas écrit pour vous consoler, il a écrit pour vous briser, pour vous ôter vos œillères une par une, car c’est ainsi que vous pourrez vous reconstruire à partir de la réalité, pas de la fantaisie. Et la réalité est celle-ci : l’amour entre les genres est pourri de projections.

L’homme voit chez la femme ce qu’il désire être, la femme voit chez l’homme ce qu’elle a besoin de contrôler. Les deux s’approchent déguisés sous des masques de désir, de tendresse, de promesses, mais ce qu’ils cherchent réellement, c’est l’influence, le contrôle, le territoire émotionnel. Nietzsche ne propose pas de haine, il propose de la lucidité, il propose de regarder avec des yeux nus, sans fioritures.

Il propose que nous cessions d’être des enfants émotionnels et que nous commencions à comprendre que chaque relation humaine a un composant de pouvoir, que la moralité que nous attribuons à un genre est simplement une adaptation, que la tendresse peut être une forme de contrôle, que l’amour peut être une guerre de faible intensité.

Et si vous n’êtes pas prêt à voir cela, alors vous continuerez à vivre dans une cage dorée, croyant être aimé alors qu’en réalité, vous êtes utile, pensant donner quand en réalité vous remettez votre pouvoir, convaincu de choisir quand en réalité, vous êtes choisi.

 

Le futur des relations ne réside pas dans leur idéalisation, mais dans leur dénudation, dans l’acceptation que la véritable égalité ne viendra pas de l’idéalisation, mais de la compréhension, de voir l’autre tel qu’il est, et non comme il devrait être. Nietzsche nous dit : « Cessez de chercher des anges. » Commencez à voir des êtres humains, avec leurs lumières, oui, mais aussi avec leurs ombres. Et là, dans cette vision sans illusions, commence la véritable liberté. Le plus grand ennemi de l’amour n’est pas la haine, c’est le mensonge

. Et l’amour actuel, celui que vous voyez dans les films, sur les réseaux sociaux, dans les phrases motivantes, est rempli de mensonges doux. Nietzsche veut que vous les arrachiez à la racine, car tant que vous continuerez à croire qu’elle est meilleure que vous par nature, vous continuerez à céder du pouvoir. Et tant qu’elle continuera à croire que vous êtes un sauveur émotionnel, vous continuerez à jouer un rôle qui ne vous appartient pas.

 

Vous voulez aimer vraiment ? Alors commencez par arrêter de dépendre, car celui qui dépend se donne sans conditions, et celui qui se donne sans conditions perd son influence, et celui qui perd son influence devient un esclave émotionnel. Nietzsche ne veut pas cela pour vous. Nietzsche veut que vous soyez libre, que vous aimiez à partir de la vérité, et non de la fantaisie, que vous construisiez des relations où les deux savent ce qu’ils cherchent réellement.

Car le jour où vous comprendrez cela, vous ne vous demanderez plus pourquoi on vous a abandonné, pourquoi on vous a manipulé, pourquoi on vous a brisé, vous commencerez à vous demander : pourquoi ai-je voulu croire à un mensonge? Pourquoi me convenait-il de ne voir qu’une partie? Quelle partie de moi avait besoin d’idéaliser l’autre pour ne pas me confronter à moi-même?

Là se trouve la véritable révolution, non pas changer l’autre, mais changer la manière dont vous le voyez. Et si vous commencez à voir la femme comme un être autonome, instinctif, stratégique, alors vous n’aurez pas besoin de la mettre sur un piédestal ni de la détruire, vous n’aurez qu’à la comprendre. Et cela, pour Nietzsche, est le principe du véritable respect. Ce n’est pas de la haine, c’est de la clarté. Ce n’est pas de la misogynie, c’est de la démystification. Et dans ce processus, peut-être que nous pourrons enfin commencer à construire quelque chose de réel, quelque chose qui ne dépende ni des masques, ni des rôles, ni des projections, quelque chose qui naisse de la reconnaissance brutale de ce que nous sommes et de ce que, malgré tout, nous pouvons encore devenir.

Et vous, êtes-vous prêt à regarder sans filtres, ou préférez-vous continuer à aimer une illusion?

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